Délégués de quartier

Publié le par Groupe d'opposition commune de Binic

 

Nous avons reçu ce commentaire sur notre blog :


Bonjour,
je souhaite connaître le rôle exact des délégués de quartier. Une association d'animation a été créée par des délégués et présentée lors d'une réunion de quartier.
Ces personnes ont proposé des adhésions d'un montant de 50€ à quelques personnes âgées en contrepartie d'aides et de services. Une de mes voisines a adhéré à cette association au mois de mars en pensant pouvoir bénéficier des services proposés. A ce jour, elle n'a aucune nouvelle de l'association ni de ses représentants.

Quels sont ses recours ? Ne pensez-vous pas qu'il existe une ambiguïté sur le rôle de ces délégués de quartier ?

En espérant être publié.

Jacques

 

Notre réponse :

 

Nous avions également entendu parler de la création d’une association d’animation en parallèle des délégués de quartier. Nous n’avons par contre jamais eu d’information sur les animations mises en place.

Sans connaître les services associés à l’adhésion (nous nous interrogeons par ailleurs sur leur nature), ce tarif de 50 euros nous semble excessif pour ce type d’association. Nous conseillons à la personne concernée par cette adhésion d’écrire au président de l’association (courrier recommandé) pour lui faire part de son mécontentement et de son souhait éventuel de récupérer son versement.

 

Ceci dit, vous avez tout à fait raison, il existe une ambiguïté sur le rôle des délégués de quartier : Sont-ils des relais de la population auprès de la mairie ? Ont-ils un rôle précis, officiel et donc cadré dans l’animation de leur quartier, de la commune ?

Pour notre part, nous reconnaissons l’utilité du délégué de quartier dans les grandes villes où la diversité des quartiers rend difficile le travail des élus. Ainsi, il permet de maintenir le contact avec la population en informant les élus sur la vie du secteur qui lui est imparti, des préoccupations des habitants, …. Il informe également la population des décisions prises par la mairie concernant le quartier.

Mais dans une commune comme Binic, ce rôle n’est ni plus ni moins que celui des conseillers municipaux. Leur nombre et leur répartition (annoncé représentative des quartiers lors des élections) semblent adaptés pour maintenir un contact permanent avec la population et la problématique des quartiers.

On constate qu’aujourd’hui certains délégués de quartier ayant du mal à trouver leur place dans le système proposé par la mairie ont préféré renoncer à leur fonction. D’autres essaient de s’investir en faisant preuve d’initiatives, mais malheureusement sortent apparemment très largement des missions des délégués de quartier.

 

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